juillet 29, 2025

Radon Symptomes : Reconnaître les Signes d’une Exposition Dangereuse

Introduction au gaz radon

Dans l'image, on voit un sous-sol d'une maison, avec des murs en béton et des fissures visibles, où le gaz radon, un gaz radioactif naturel, peut s'accumuler. Cette concentration de radon dans l'air intérieur pose des risques pour la santé, notamment le développement d'un cancer du poumon, en particulier pour les non-fumeurs exposés à des niveaux élevés.

Le radon est un gaz radioactif naturel issu de la désintégration de l’uranium présent dans les sols et les roches. Inodore, incolore et sans goût, il est indétectable sans équipement spécialisé. Ce gaz peut s’accumuler dans l’air intérieur des bâtiments, notamment dans les sous-sols, via des fissures ou des ouvertures, augmentant ainsi le risque de cancer du poumon. Selon Santé Canada, le radon est la deuxième cause de ce cancer après le tabagisme, surtout chez les non-fumeurs.

Qu’est-ce que le radon ?

Le radon est un gaz naturel radioactif qui se forme lors de la désintégration de l’uranium présent dans la croûte terrestre. Invisible, sans odeur ni goût, le radon est indétectable sans équipement spécialisé. Ce gaz peut s’infiltrer dans les maisons par les fissures des fondations, les drains ou la tuyauterie, et s’accumuler particulièrement dans les sous-sols et les pièces peu ventilées. L’exposition au radon est un risque silencieux : il peut augmenter les risques de développer un cancer du poumon, même chez les non-fumeurs. Les sols riches en uranium, la présence de fissures et le manque de ventilation favorisent la présence de radon dans une maison. Il est donc essentiel de s’informer sur ce gaz et de prendre des mesures pour limiter son accumulation dans l’air intérieur.


Effets du radon sur la santé

Le principal danger du radon vient de son rayonnement alpha, émis lorsqu’il se désintègre. Lorsque l’air contaminé est inhalé, les particules radioactives se déposent dans les voies respiratoires et peuvent endommager les cellules pulmonaires au fil du temps. L’effet du radon sur les poumons est particulièrement préoccupant : l’exposition au radon augmente le risque pour la santé, notamment le risque de cancer du poumon, en raison de l’effet cancérigène du rayonnement sur le tissu pulmonaire.

Le lien entre exposition au radon et cancer du poumon est bien établi. Les risques dépendent de plusieurs facteurs :

  • La concentration de radon dans l’air
  • La durée d’exposition
  • La vulnérabilité individuelle, notamment chez les fumeurs
  • D’autres facteurs, comme la ventilation du logement ou la présence d’autres sources de pollution intérieure, peuvent également influencer le risque.

Les personnes exposées à la fois au radon et à la fumée de tabac ont un risque beaucoup plus élevé de développer un cancer du poumon que celles exposées à l’un ou l’autre seulement. Ce risque est multiplié par 10 pour les fumeurs, ce qui montre l’effet synergique entre ces deux facteurs.

Conséquences à long terme de l’exposition au radon

L’exposition prolongée au radon peut avoir des conséquences graves sur la santé. Ce gaz est reconnu comme la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac, et il est responsable de plusieurs décès chaque année au Canada. Même sans être fumeur, vivre dans un domicile où la concentration de radon est élevée augmente significativement le risque de développer un cancer du poumon. Plus la concentration de radon dans l’air intérieur est importante et plus l’exposition est longue, plus le risque s’accroît. Il est donc crucial de mesurer la concentration de radon dans son domicile et de mettre en place des mesures correctives si nécessaire, afin de réduire ce risque et de protéger la santé de toute la famille.


Concentration de radon

Le radon se mesure en becquerels par mètre cube d’air (Bq/m³). La ligne directrice établie par Santé Canada recommande que la concentration dans une habitation ne dépasse pas 200 Bq/m³. Le radon dans l’air intérieur est la principale source d’exposition domestique, et il est important de surveiller la quantité de radon dans l’air pour prévenir les risques pour la santé.

Plusieurs éléments influencent la concentration de radon dans une maison :

  • La géologie locale (certains types de sol libèrent plus de radon que d’autres, notamment en raison de la présence du radon à la surface du sol)
  • Les caractéristiques de la maison (présence d’un sous-sol, types de fondations, ventilation)
  • L’étanchéité du bâtiment (fissures, joints, drains mal isolés)

Le radon dans l’air peut s’infiltrer dans les espaces clos, en particulier dans les sous-sols, et la concentration de radon dans l’air intérieur dépend de nombreux facteurs, dont la surface du sol et la ventilation. Les bâtiments avec des fondations en terre battue, des fissures dans le béton ou une mauvaise ventilation sont plus susceptibles de présenter des concentrations élevées. Il est donc crucial de mesurer régulièrement le niveau de radon, car il peut varier d’une maison à l’autre, même sur la même rue. Il ne faut pas se fier aux résultats d’une autre maison, même voisine, car la concentration de radon dans l’air intérieur peut varier considérablement d’un endroit à l’autre.

Risques liés au radon

Comme mentionné, l’exposition prolongée à des niveaux élevés de radon est la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs au Canada. Le risque de cancer du poumon est directement lié à l’exposition au radon, surtout lorsque d’autres facteurs comme le tabagisme sont présents. Les risques varient selon la combinaison de plusieurs facteurs :

  • Durée d’exposition : plus l’exposition est longue, plus le risque est élevé.
  • Concentration de radon : les risques augmentent de façon proportionnelle à la concentration.
  • Tabagisme : le tabac et le radon agissent ensemble pour augmenter considérablement les risques.

Contrairement à d’autres gaz, le radon n’entraîne pas de symptômes immédiats (comme la toux ou l’irritation), ce qui le rend encore plus insidieux. Le seul symptôme réel est l’apparition d’un cancer des années plus tard.

Pour limiter les risques, il est recommandé :

  • D’effectuer un test de radon, surtout dans les maisons anciennes ou situées en zone à risque
  • D’identifier les endroits par lesquels le radon peut s’infiltrer, comme les fissures, les drains ou la tuyauterie
  • D’améliorer la ventilation et de sceller les fissures au niveau des planchers et des fondations
  • De vérifier l’étanchéité des fondations pour limiter l’infiltration du radon
  • D’éviter toute accumulation d’humidité stagnante dans les sous-sols
  • D’explorer différentes façons de limiter l’exposition au radon, comme l’installation de systèmes d’atténuation ou l’utilisation de matériaux spécifiques

Des services spécialisés existent pour accompagner les propriétaires dans la prévention et la réduction du radon, notamment pour la réalisation de tests, l’identification des points d’entrée et la mise en place de solutions adaptées.

Personnes à risque face au radon

Certaines personnes sont plus exposées au risque lié au radon, notamment celles qui vivent dans des maisons où les concentrations de radon sont élevées. Les non-fumeurs sont particulièrement concernés, car le radon est la principale cause de cancer du poumon chez eux. Les habitants de régions où le sol contient naturellement beaucoup d’uranium sont également plus à risque, car le radon peut s’échapper plus facilement du sol et s’accumuler dans l’air intérieur. Il est important de souligner que le radon peut être présent dans n’importe quelle maison, quel que soit le type de bâtiment ou la localisation. Seule la mesure de la concentration de radon permet de connaître le niveau de risque et d’agir en conséquence.


Ligne directrice canadienne

La ligne directrice actuelle de Santé Canada fixe la limite recommandée à 200 Bq/m³ dans l’air intérieur. Ce seuil est basé sur les preuves scientifiques disponibles et vise à protéger la population des effets cancérigènes du radon.

Lorsque les concentrations dépassent cette valeur, des mesures correctives doivent être envisagées dans un délai raisonnable (généralement dans l’année). Si la concentration dépasse 600 Bq/m³, il est recommandé d’intervenir dans un délai plus court.

Cette ligne directrice ne constitue pas une obligation légale, mais elle est largement adoptée par les organismes publics et les spécialistes en santé environnementale.


Mesurer la concentration de radon

La seule façon de savoir si une maison est à risque est d’effectuer un test de radon. Il existe plusieurs façons de mesurer le radon, notamment à l’aide de différents types de détecteurs ou en faisant appel à un service professionnel de test. Il existe deux grandes catégories de détecteurs :

  • Les détecteurs passifs, qui mesurent le radon sur une période de 3 à 6 mois.
  • Les détecteurs électroniques, qui donnent des mesures continues et sont réutilisables.

Il est également possible de recourir à un service spécialisé pour réaliser le test de radon, ce qui peut inclure des conseils personnalisés et un accompagnement tout au long du processus.

Le test doit être placé :

  • Au niveau le plus bas occupé de la maison (souvent le sous-sol)
  • À au moins un mètre du sol
  • Loin des fenêtres, sources de chaleur et courants d’air

Il est important de respecter les instructions du fabricant, car des erreurs de positionnement ou une période de mesure trop courte peuvent donner des résultats imprécis. Il existe aussi une autre méthode de mesure, comme l’utilisation d’un autre type de détecteur adapté à certaines situations.

Les tests à long terme (plus de 90 jours) sont recommandés pour avoir une mesure représentative.

Prévention et protection

Si la concentration est supérieure à 200 Bq/m³, différentes mesures correctives peuvent être mises en place :

  1. Amélioration de la ventilation : une bonne circulation d’air diminue l’accumulation de radon.
  2. Scellement des fissures : reboucher les fissures dans le béton, autour des drains ou au bas des murs.
  3. Installation d’un système de dépressurisation : cette technique consiste à créer une pression négative sous la dalle pour empêcher le radon de remonter dans la maison.

Ces mesures doivent être évaluées et mises en œuvre par un professionnel certifié en atténuation du radon. Santé Canada fournit une liste de spécialistes accrédités pouvant réaliser ces travaux de façon sécuritaire et efficace.

Il existe également des services spécialisés offerts par des professionnels, tels que les entrepreneurs en atténuation du radon et les inspecteurs en bâtiment, pour effectuer des mesures, des installations ou des rénovations afin de réduire la présence de radon dans un logement.

Mesures correctives en cas de concentration élevée

Lorsque la concentration de radon dans une maison dépasse la limite recommandée par Santé Canada, il est indispensable de prendre des mesures correctives pour réduire les risques pour la santé. Parmi les solutions les plus efficaces, on retrouve l’installation d’un système de dépressurisation sous la dalle de béton, qui empêche le radon de pénétrer dans la maison, l’amélioration de la ventilation pour renouveler l’air intérieur, et la réparation des fissures ou des drains qui pourraient laisser passer le gaz. Il est fortement conseillé de faire appel à un professionnel certifié pour évaluer la situation et mettre en œuvre les mesures adaptées. Après intervention, il est important de mesurer à nouveau la concentration de radon afin de s’assurer que le niveau est bien redescendu en dessous du seuil recommandé par Santé Canada, garantissant ainsi un environnement sain pour tous les occupants.


Nouvelles constructions

Depuis quelques années, les normes de construction incluent de plus en plus de mesures préventives contre le radon, particulièrement dans les régions à haut risque.

Ces mesures incluent :

  • Des membranes pare-radon sous les dalles pour empêcher le radon présent à la surface du sol de pénétrer dans le bâtiment
  • Des systèmes de pré-dépressurisation (prévus pour une activation future si nécessaire)
  • Une meilleure étanchéité des fondations
  • La protection des endroits spécifiques par lesquels le radon pourrait s’infiltrer, comme les fissures, drains ou passages de tuyauterie

Ces approches permettent de prévenir les problèmes avant qu’ils ne se manifestent. Les autorités recommandent également que les nouvelles habitations soient testées après la construction, pour s’assurer que les niveaux restent acceptables.

Rôle de la ligne directrice

La ligne directrice canadienne sert de référence nationale pour la gestion des risques liés au radon. Elle est utilisée :

  • Par les municipalités dans le cadre de la planification urbaine
  • Par les promoteurs immobiliers et les constructeurs
  • Par les professionnels de la santé publique pour évaluer les besoins de sensibilisation

Elle encourage les citoyens à agir de manière préventive et permet d’harmoniser les pratiques à travers le pays.

Il est essentiel de consulter l’information officielle, notamment celle de Santé Canada et d’autres organismes de santé, pour bien comprendre et appliquer la ligne directrice.

Rôle de la santé publique dans la gestion du radon

La santé publique joue un rôle central dans la gestion des risques liés au radon. Les autorités de santé publique ont pour mission d’informer la population sur les dangers du radon, d’encourager la mesure de la concentration de radon dans les domiciles et de promouvoir les bonnes pratiques pour réduire l’exposition. Elles mettent à disposition des ressources, des guides et des outils pour aider chacun à mesurer la concentration de radon et à appliquer les mesures correctives nécessaires. En collaboration avec les professionnels du bâtiment, elles favorisent l’intégration de solutions préventives dans la construction et la rénovation des habitations. Le site web de Santé Canada constitue une source d’information fiable et complète pour tout savoir sur le radon, les risques pour la santé et les moyens de s’en protéger efficacement.

Comment en savoir plus

Pour toute personne souhaitant en apprendre davantage sur le radon, plusieurs ressources fiables sont disponibles :

  • Le site web de Santé Canada propose des guides pratiques, des cartes régionales, des informations sur la mesure du radon et des listes de professionnels certifiés.
  • Les centres de santé régionaux peuvent fournir des conseils personnalisés et répondre à vos questions sur les risques liés au radon, les tests à effectuer et les mesures de réduction de l’exposition.
  • Des campagnes locales de dépistage sont parfois organisées pour sensibiliser les citoyens.
  • D’autres ressources et services spécialisés existent pour approfondir le sujet du radon ou obtenir des informations complémentaires.

Il est recommandé de tester sa maison au moins une fois, surtout si elle comporte un sous-sol ou est située dans une zone à risque connu. Une action simple, mais qui peut faire une grande différence à long terme.

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David Gingras

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